Il est assez difficile d’acheter un billet sans retour. C’est quasiment impossible à moins d’être candidat à l’expatriation et de disposer des documents nécessaires. Cela dit, vous pouvez mettre en pratique quelques astuces pour ne pas débourser de l’argent pour un voyage dont vous n’avez peut-être pas besoin.
Choisir une destination acceptant les billets sans retour
La première chose à faire serait de se renseigner auprès de l’ambassade du pays de destination. Cette démarche permet de savoir si l’administration locale tolère les billets sans retour. Souvent, le Consulat impose quelques conditions qu’il faudra observer. La politique concernant l’immigration change d’un État à l’autre. La plupart des pays d’Amérique centrale acceptent les allers simples. Vous pouvez venir au Chili et en Argentine. C’est aussi le cas des USA et du Canada, mais avec plusieurs conditions. Il faut aussi envisager de se tourner vers l’Asie du Sud-Est. Les Philippines, la Malaisie et la Thaïlande vous souhaitent la bienvenue. Vous devriez toutefois préciser que vous poursuivez votre voyage par la route. Attention, la police des frontières ainsi que celle de l’immigration ne badinent pas dans cette partie du monde.
Opter pour un billet remboursable ou un document loué
Vous pouvez acheter un billet retour remboursable. Il vous suffit de récupérer votre argent une fois que vous êtes confortablement installé dans le pays de destination. Cela dit, une partie du prix sera retenu par la compagnie aérienne. Cette dernière restitue en intégralité les places en classe affaires. Il va falloir débourser une certaine somme pour pouvoir y accéder. Sachez également que quelques transporteurs ne proposent pas de billets remboursables. Face à ce refus, il va falloir trouver une autre parade. L’astuce peut surprendre, mais vous pouvez faire une réservation fictive auprès d’un tour opérateur. Cette prestation est payante, mais le coût reste bien en dessous d’une place dans l’avion. Une ultime option consiste à louer un billet de retour en bonne et due forme. Il faudra le remettre à l’établissement qui l’a émis après un certain temps.